Lucile, the burned

Tout ceci s'est passé si vite, mais... Maintenant, je me sens si... Différente. Je m'appelle Lucile, j'ai seize ans et j'ai toujours été cette fille qui adore les mangas et qui s'habille assez bizarrement aux yeux des autres élèves de mon établisement. J'étais souvent seule dans mon coin. Toute l'école me regardait mal et je subissais souvent des moqueries. Mais dans mon petit village, personne ne connaissais de gens "différents" à leur culture aussi vielle que le Moyenne Âge. Ma mère n'était presque jamais à la maison, elle travaillait en tant qu'infirmière dans l'hôpital du village. J'allais souvent jouer dans une petite forêt juste derrière ma maison. D'après une rumeur, il y aurait un petit garçon qui hanterait ce bois, mais je ne crois pas à ces légendes. Il faisait assez froid et la fin des vacances de Noël approcha à grands pas. Je ne sortais jamais sans ma petite écharpe blanche et ma veste préférée. Je restais la plupart du temps chez moi à lire et à dessiner, bien que chaques soirs, je pouvais entendre ce groupe de garçons qui passait devant chez moi et qui m'insultait de fille bizarre, stupide, de sorcière, voir jusqu'à me demander de me suicider. Ca me blessait terriblement d'entendre ça tous les soirs alors que je ne leur avait rien fait. Le jour de la rentrée, tout le monde rigolait car j'avais mit ma veste préférée. Elle était marron avec des oreilles d'ours sur la capuche, je la trouvais géniale, quoi qu'en disent les autres. En entrant dans la classe, un garçon s'assit à côté de moi. J'étais tellement gênée que mes yeux restaient fixés sur mon cahier, mais un morceau de papier glissa sous mes yeux. Dessus était inscrit un "coucou" suivi d'un smiley qui souriait. Je mis un certain moment avant de réagir, puis je pris mon crayon et lui écrivait un "Salut" tremblottant. Nous avons fait connaissance toute la journée et je commençais à l'apprécier. Les jours passaient et je me rendis compte que je ressentait de l'amour pour lui. Il était si gentil avec moi... Un jour, je lui ai montré mon coin dans les bois. Il ne voulait pas me suivre, connaissant l'histoire du jeune garçon, mais, le prenant par la main, il me suivit. Je me sentais si bien avec lui et je l'aimais tellement. Deux mois se sont écoulés auprès de lui et un jour, alors que nous étions dans le bois, il me dit de le rejoindre cette nuit, précisément à l'endroit où je l'avais emmené la première fois. Le soir, avant de partir, je trépignais d'impatience de le voir, mais comme il faisait froid dehors, j'ai enfilé mon écharpe et ma veste pour le rejoindre. Arrivée à l'endroit où il m'avait donné rendez-vous, j'attendis. Il devait être en retard, mais ce n'est pas grave, je l'attendrais. Des bruit de craquements de branches se faisaient entendre. Au loin, je vit le groupe de garçons qui m'insultait chaque soirs. L'un d'entre eux avait quelque-chose dans la main. Un bidon. Il cria mon nom. J'avais peur et froid. Je me cacha et une autre voix m'appella. C'était lui. Il était enfin là. Il me demanda de venir vers lui. Je sorti de ma cachette et m'approcha. Il me saisi et me serra fort dans ses bras. si fort qu'il me faisait mal. Je ne comprenais pas. J'avais peur. Je cria mais il me mit mon écharpe sur la bouche. Le groupe de garçons s'approcha et le félicita de m'avoir attrapé. Je me mit à pleurer. Mes larmes coulaient comme un ruisseau, sans s'arrêter. Je pleura toutes les larmes de mon corps en les suppliant de ne rien me faire. Mon corps tremblait de froid, mais aussi et principalement de peur. C'est là que l'un des garçons prit le bidon et me renversa son contenu dessus. L'odeur était si forte que je n'arrivais presque plus à respirer. Je suffoquais. De l'essence. Il pris une allumette et me demanda : "Tu as froid ?" Il la craqua et me la jeta dessus. Mon corps s'enflamma instantanément. Les flammes me brulèrent la peau. Je ne voyais plus rien. Mes yeux avaient brulés. La douleur était insoutenable. Je hurla, tomba au sol. Dans un dernier effort, je réussi à saisir la jambe de quelqu'un avant de mourrir. Je me réveilla. J'étais encore vivante, du moins je crois. Je ne voyais plus rien, mais je savais que j'étais toujours dans les bois. Une personne s'aprocha de moi et me dit que tout allait bien. C'était la voix d'un jeune garçon. Je réussi à articuler quelques mots. Chaque syllabe faisait craquer ma peau carbonisée. Je lui demanda d'aller prévenir ma mère. Je voulais rentrer chez moi. Les forces m'abandonnèrent d'un seul coup et je m'évanouis. Je me réveilla dans une sorte de petite cabane. Je pouvais à nouveau voir. Je ne le remarqua pas immédiatement tant j'étais chamboulée et perdue par les évenements. Ma peau ne me faisait pas mal. Je me leva et me dirrigea vers un miroir. Ma peau... Mon corps était intégralement recouvert de bandages. Mes yeux n'étaient pas là. Je ne savais pas comment je pouvais voir avec deux orbites creuses. Je ne pouvez pas parler ni emmettre le moindre son. Dans cette cabane, il y avait une vielle radio au son grésillant qui diffusait une alerte disparition à mon nom. Je me sentais si mal... Pourquoi... Pourquoi ils m'ont fait ça ?! Pourquoi IL m'a fait ça ?! Je ne pouvais rien faire, ni voir ma mère, ni même dire que j'étais toujours Lucile. Ma vie était réduite à néant... A la porte, ma veste et mon écharpe, mystérieusement intactes, et une plume blanche accrochée sur mon manteau. Je la saisit. A ce moment, une seule idée m'obséda. Je n'avais plus que ceci en tête... Me venger. Un scalpel était posé sur la table. Je ne savais pas pourquoi il était là, mais je n'hésita pas à le saisir. J'enfila ma veste et mon écharpe et me dirrigea vers le village. J'entra chez ce garçon qui m'avait trahit pendant qu'il était à l'école et ses parents au travail et je laissa un mot sur son bureau lui donnant rendez-vous à vingt et une heure dans la forêt. La nuit tombée, il était là, à attendre dans le froid. Il me tournait le dos. Je m'approcha et lorsqu'il se retourna, se retrouva face à face avec mon visage recouvert de bandages et mes orbites vides apparentes. Il recula de peur, trébucha et tomba. Je sorti le scalpel. Il recula jusqu'à ce que je lui marcha sur la main, où il s'arrêta en hurlant de douleur. J'aprocha le scalpel de sa joue... Sa joue si douce, et que je mourrais d'envie d'embrasser, et commença à l'entailler un peu partout. Je voulais qu'il ressente le mal qui m'a fait subir, la douleur de la peau brûlée, La souffrance d'un coeur arraché... A ce moment, j'eu une idée folle qui me passa par la tête. Pourquoi pas... Oui, pourquoi ne pas lui prendre son coeur comme il l'a fait avec le mien ?! L'idée me parrut si incroyable et fantastique que je commenca immédiatement à me mettre à l'oeuvre en entaillant son torse tout en prenant bien soin de le faire soufrir... L'entendre crier était tellement bon. Lorsque j'en eu fini avec lui, quand il n'émit plus aucun son et que son petit coeur avait été extirpé de sa poitrine, je laissa son cadavre à l'orée du bois, son coeur encore chaud au creux de ses mains.texte ici...

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