The little Raph

On ma souvent parlé d'une histoire, celle d'un jeune garçon qui serait devenu fou après la mort de son jeune corbeau albinos. Je trouvais cette histoire assez glauque et très dérangeante... Je m'appelle Raphaël, mais tous mes amis m'appellent Raph. Ma vie était parfaite, jusqu'au jour où ma mère se trouva un travail à l'autre bout du pays. C'était une de ses amies qui le lui avait trouvé. Elle ne pouvait pas refuser ce job car notre situation était très compliquée. Ma nouvelle maison était magnifique et grande. A notre arrivée, les voisins nous regardaient bizarrement, peut-être qu'ils n'avaient pas l'habitude de voir de nouveaux visages. Ma rentrée à l'école était assez... Spéciale. Tout les élèves, et même certains proffesseurs me regardaient bizarrement. Plus les jours passaient et plus cette endroit devenait horrible. Tout le vilage me regardait d'un air étrange et très gênant, voir même méprisant. La solitude et l'isolement commenceaient à me rendre fou... Pourquoi... Pourquoi personne ne veut me parler ? pourquoi vous me regardez ainsi ?! Les semaines ont passé et je commençais être habitué à rester seul, tellement habitué que je n'allais plus à l'école. je passais mes journées seul dans ma chambre à regarder cet oiseau très étrange qui se posait toujours sur la même branche de l'arbre en face de ma fenêtre. Il me semblait que c'etait un corbeau, mais il était blanc. Blanc... comme l'histoire dont mes anciens amis m'avaient fait part. Je ne m'attarda pas plus sur ce détail. Les mois passaient et ce corbeau devenait de plus en plus ncroyable et fascinant à mes yeux, je ne faisais plus attention à toutes ces personnes, je n'avais plus aucun contact avec le monde exterieur. Ma chambre et la solitude étaient devenue ma vie. Mais un jour, ma mère m'annonça que nous allions à nouveau déménager. C'en était trop, je ne voulais pas partir de cet endroi. Depuis cette nouvelle, mon comportement est devenu de plus en plus violent, tant qu'un soir, lors du dîner, ma mère m'expliqua qu'elle avait trouvé un nouveau travail ainsi qu'un nouveau logement. Le départ se ferait d'ici trois jours. J'étais perdu. En colère. Je ne voulais pas quitter cet endroit. Je ne pouvais pas. Je commença à protester sur le déménagement. La voix de ma mère commençait à monter. Je me suis levé et j'ai tapé la table d'un coup de poing en laissant échapper quelques insultes. Ma mère me gifla. Je... Je n'ai pas réagit sur le moment... Je monta dans ma chambre sans dire un mot. Le troisième jour s'aprochait lentement et dangereusement, tel un tigre tapi dans l'ombre, et je devais trouver un moyen de rester ici coûte que coûte. La nuit du troisième jour, un jeune garçon m'appella sous ma fenêtre. Je regarda par la vitre, interloqué. Il avait l'air gentil, contrairement à tous les autres enfants et adultes du village. Il était assez jeune et il était vêtu d'un manteau jaune et de bottes rouges. Pour la première fois qu'une personne me parlait gentillement, je ne pouvais l'ignorer. Je sorti par la fenêtre en sautant dans l'arbre puis en descendant. Nous avons marché un peu et fait connaissance. Je lui ai parlé du démenagement, il avais l'air si triste en apprennant que je partirai d'ici demain. Je lui ai dit que je voulais rester ici , et il me proposa quelque-chose. Sa proposition me surpris mais... elle ne me choqua pas. Pourquoi ne pas... Pourquoi ne pas tout simplement tuer ma mère ? Nous avons continué de parler, alongé dans un champ près de ma maison, jusqu'à ce que je dû m'endormir, car je ne me souviens plus du reste de la nuit. Le lendemain matin, je me suis réveillé dans mon lit. Je ne sais pas comment je me suis retrouvé ici, mais je sais bien que ce garçon était reél. En m'asseyant sur mon matelas, je remarqua une plume blanche posée sur mon lit. je regarda par ma fenêtre et pû voir le corbeau blanc s'envoler. Je regarda l'heure. Huit heure vingt. C'est le troisième jour... Je descendit les escaliers... Mes mains tremblaient... Toute la journée, je n'ai fait que repenser à cette nuit, à ce jeune garçon. Le soir du déménagement, ma mère était dans le salon en train d'emballer les derniers cartons. Les larme aux yeux et les mains tremblantes de colère je parti au garage et pris le marteau... Je ne voulais pas partir. Je voulais rester ici coûte que coûte. Je me dirrigea vers elle. Elle était agenouillée en train de fermer un carton. Elle se retourna quand mon ombre la recouvrit. Elle me vit, un visage froid, un marteau dans la main. Elle ouvrit la bouche, pour crier ou me demander ce que je faisais. Elle n'eut pas le temps d'émmettre le moindre son. Je la frappa de toutes mes forces. Son sang chaud gicla sur mon visage. Je continua d'abattre le marteau sur son visage. Je ne voulais plus m'arrêter. Ma haine était si forte que lorsque je m'arrêta, son visage n'était plus qu'un tas informe de chairs, d'os et de cervelle. Je laissa le marteau tomber sur le sol. Je tomba à genoux et ferma les yeux. Je me sentais en paix, libre. Je comprends maintenant ce que je dois faire. Le garçon de cette nuit avait raison. Je suis désormais libre... Libre de faire ce que je veux... Et depuis des jours, j'étais rongé par l'idée de me venger de toutes ces personnes qui m'ont ignoré, méprisé, blessé... Je deviendrais leur pire cauchemar. Je serais celui de toutes ces mauvaises personnes, de tous ces humains sans importance, car je suis désormais libre. Aussi libre que ce corbeau blanc 

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